Cyclistes miniatures

Cyclistes miniatures

Pourquoi Moreno était-il si heureux quand sa mère faisait la lessive ? le 06.01.2012

<<Ceci c’est pour toi>> dis, un jour (1956 ?) ma mère. C’est dans ces circonstances que je
vis pour la première fois un petit cycliste en miniature (PGF).
<<Qu’ il est beau !>> dis-je, <<Où l’as tu trouvé ?>>
<<Il était offert en prime dans le carton d’une nouvelle lessive de la marque TIDE>>.
A partir de ce jour, je réclamais à ma mère de n’acheter que du “TIDE”; il fallait que notre
linge soit impécable !
C’est ainsi que j’ai pû constituer assez rapidement mon premier groupe de cyclistes. 
Je me souviens encore de ces premiers coureurs :
maillot bleu foncé = Baldini, bleu clair = Nencini, bleu = Gaul, 2 jaunes = Anquetil et Rivière,
rouge = Van Looy, vert foncé = Hoevenaers, marron = Bahamontes, vert clair = Poblet,
blanc = Junkermann.
Contempler ces cyclistes c’était bien, mais il fallait aussi penser à faire avancer ce peloton
qui ne demandait qu’à se mettre en mouvement.
Deux dés et voila comment naquit le premier Giro d’Italia !


Tout allait pour le mieux jusqu’à ce que le diable s’en mêle. TIDE arrêta de mettre des
cadeaux dans sa lessive et pire encore, mes parents décidèrent de m’envoyer à Turin
pour suivre mes études. Il fallait envisager l’avenir, et il était plus simple d’aller dans
une grande ville. Fini les jouets, rien que du travail pour préparer au mieux ma
vie d’adulte. 

Le temps passe… Un jour (années ’60) je vis dans une vitrine une merveille,
quatre cyclistes très beaux (Roger amovibles): champion de Belgique, Ferrys, Margnat,
et Wiel’s. Je les ai acheté immédiatement. Puis d’autres encore, mais toujours en
cachette. C’est vrai que je n’étais plus un enfant… Quand j’étais seul chez moi, ces
cyclistes étaient mon seul amusement. Un jour, mon petit secret fût découvert, et je
suis devenu la risée de la famille. Cela marqua la fin de ma passion pour de longues
années.

Il m’arrivait d’y penser de temps à autres, pourtant, il n’y avait pas de tentation
puisqu’il ne s’en vendait plus en Italie. C’est seulement beaucoup de temps plus tard,
dejà retraité et maître de mes faits et gestes que j’ai imaginé pouvoir satisfaire ma
vieille passion d’enfance. J’ai d’abord étudié les aptitudes des cyclistes des 60 dernières
années,  et ai imaginé des méthodes plus ou moins complexes pour  les faire s’affronter
dans des courses miniatures. Mais où trouver ces coureurs ? Y a t’il encore des
fabriquants ? des vendeurs ? Après quelques recherches, je dû me résoudre au fait
que ce n’est pas en Italie que je trouverai ce que je cherchais. Peut être en France,
ou en Belgique ? Inutile de dire que la réponse à toutes ces questions se trouva sur
internet (la fonderie Roger, ebay.fr).

Aujourd’hui, plus besoin de se cacher, ces coureurs nous pouvons tous les voir
sur ce blog pour le plaisir de nos yeux de “grands” enfants que nous sommes restés.


06/01/2012
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