Gilles (94)
La traversée d'Utopia par le tour de France 1950.
C’est jour de fête, la caravane du tour est présente, la place du centre ville est occupée par le marché, la gare routière s’active, le camping avoisinant est ainsi dire complet ; les deux garages présents (simca et Citroën) présentent leurs nouveautés. La caserne de pompiers veille au grain et le garde meubles procéde à des rotations. Le diorama est en forme de U avec un prolongement latéral. Il possède des reliefs et occupe une surface d’environ 6 m2. Il est réalisé au 1/43 ieme cyclistes compris(marque Roger plat) avec quelques emprunts à d’autres échelles notamment les motos accompagnatrices marque Salza et quelques Dinky au 1/50 ieme. Il met en œuvre quelques 300 véhicules, une centaine de cyclistes, 250 personnages, une quarantaine de bâtiments de la végétation notamment des arbres. La réalisation est le fruit de mon imagination et s’appuie sur des maquettes du commerce, des transformations ainsi que des éléments que j’ai conçu avec des matériaux de récupération. J’ai par ailleurs imaginé un jeu de société avec les cyclistes qui fonctionnent par progression avec des dès, la ligne discontinue de la route représentant les cases nécessaires à l’avancement des coureurs. Le jeu se joue avec des dès en alternance avec le tirage de cartes faisant reculer ou avancer les protagonistes. Le mode de fonctionnement est un mixte du Monopoly et du 1000 bornes. Le parcours se devise en tronçons pour l’attribution du maillot vert et à pois. Je peux ainsi réaliser des courses à étapes avec attribution de points à l’arrivée pour le classement final. Je plafonne les participants à 40, 45 coureurs soit 8 ou 9 équipes nationales de 5 coureurs chacune. Les petits coureurs Roger sont bien adaptés à ce type de jeu, stabilité et variété des positions qui se fondent dans le décor du diorama. Je vous l’accorde, celui-ci reste chargé, il a pour vocation à mettre en avant la production automobile des années 50 60, ou l’imagination n’était pas encore standardisée, c’est aussi le panorama automobile de mon enfance qui a sublimé mon imaginaire. Le voyage en automobile était alors un formidable moyen d’évasion. Qui plus est, le passage du tour de France suscite une agitation fébrile que j’ai essayé de transposer.